LE CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL : UN ANACHRONISME TYPIQUE DU REGIME AU POUVOIR

Peu de camerounais sont au fait de l’existence du Conseil économique et Social et encore moins de ce a quoi il sert, tellement l’institution a sombré dans une apathie, synonyme de la mort depuis près d’un demi-siècle. Plus anachronique, son président, yang Luc, nommé à ce poste par Paul Biya depuis le 04 février 1984, fait actuellement partie des plus grands fossiles du régime, puisqu’il occupe ce poste depuis 34 ans.

Institution dont le président est la quatrième personnalité du Cameroun sur le plan protocolaire, le Conseil Économique et Social n’a pas tenu de sessions officielles depuis des lustres, tandis que les 2/3 de ses membres sont aujourd’hui décédés.
Ajoute a ce tableau sombre

Comme tous les barons du regime, après s’être offert un immense siège a plus de 44 milliards de FCFA et avoir engagé le chantier d’une résidence dont seule la phase 2 est estimée à plus de 2 milliards de FCFA, il vient de solliciter auprès du secrétaire général de la Présidence de la république, la rondelette somme de 120 millions de FCFA pour s’acheter un véhicule d’apparat.

Même si le ministre de l’Économie, Alamine Ousmane Mey a mis un veto à cette dernière sollicitation, il n’en reste pas moins que cette saga d’Ayang Luc est la parfaite illustration de la gabegie institutionnelle dans laquelle s’est installé le régime depuis 40 ans. Elle traduit également la vacuité de ses multiples promesses aux institutions financières internationales de réduire son train de vie qui annihilent tous les efforts de redressement de l’économie nationale.

Institution dont le président est la quatrième personnalité du Cameroun sur le plan protocolaire, le Conseil Économique et Social n’a pas tenu de sessions officielles depuis des lustres, tandis que les 2/3 de ses membres sont aujourd’hui décédés.
Ce énième scandale qui recouvre en son sein tous les ingrédients de la pourriture du régime au pouvoir, à savoir la corruption, la gabegie des ressources publiques, la malgouvernance, la gérontocratie, nous rappelle à quel point sa dégringolade a atteint un point de non-retour.

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